L’auteur, comme à son habitude, nous livre sa connaissance d’un pays à travers le genre hybride du « récit de voyage ». Il ne s’agit donc pas ici d’un guide de voyage, minutieux mais monotone ; ce n’est pas non plus un carnet, ni un essai. C’est un mélange de tout ça, le style Bryson en plus.
Une exploration à priori complète de l’Australie, de Melbourne à Sydney, de Darwin à Canberra, traversant le bush et l’outcast aride. Les 450 pages se lisent aisément grâce au savant dosage entre l’histoire du pays, des réflexions propres à l’auteur, et des anecdotes croustillantes à la sauce américaine : par exemple 3 pages vraiment marrantes d’une course poursuite avec des chiens au cœur de Canberra. Je n’irai pas vérifier l’exactitude du moindre détail de cette anecdote, ni des nombreuses autres, mais quel qu’en soit le degrès de fiction : on y rit et on y apprend beaucoup. A l’inverse, quand il s’agit de renseignements sur l’histoire du pays notamment, on regrettera peut être un trop grand nombre de citations dont les sources nous sont inconnues, pas très fair-play Billou.
Mais ne lui en tenons pas rigueur, pour résumer en cinq mots : c’est un très bon livre. 450 pages pour savoir que l’Australie c’est super, mais que c’est dommage que personne ne le sache.
David Abittan
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Nos voisins du dessous, chroniques australiennes, de Bill Bryson collection Petite Bibliothèque Payot, 455 pages, 9,50 €
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