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jeudi 1 octobre 2009
Sacha Sperling est l'invité de la matinale de 19h
Sacha Sperling, le plus jeune auteur de cette rentrée littéraire était avec nous ce soir, pour parler de son premier livre Mes illusions donnent sur la cour, paru chez Fayard.
Il était également question dans l'émission de Slumberland de Paul Beatty, de Buzz-Moi d'Aurelia Aurita, de Hors Champ de Sylvie Germain, du dvd Gay Sex in the 70's dirigé par Joseph Lovett, et du documentaire sonore Marseille sur écoute, réalisé par ArteRadio et Radio Grenouille (la marseillaise du réseau Iastar).
Dans l'agenda:
L'invention de la tour européenne se termine dimanche au Pavillon de l'Arsenal, entrée libre de 10h à 20h ces 3 prochains jours.
Aurélia Aurita dédicacera son livre Buzz-Moi Vendredi 2 octobre de 18h30 à 20h30 chez Philippe le libraire dans le 10ème, métro Jacques Bonsergent.
Sacha Sperling - Présentation
Il y a eu le ramadan, il y a eu Kippour ces temps ci, le jeûne a donc l’air à la mode en ce moment, alors nous aussi ce soir, nous recevons un jeune, un tout jeune auteur, le plus jeune de cette rentrée littéraire même, Sacha Sperling. « Tout homme de lettre devrait prendre un pseudonyme pour déshériter sa famille de son nom », disaient les frères Goncourt, Sacha Sperling, lui, n’est pas fier ou peu fier des patronymes de ses géniteurs, non il s’en fout. Fils d’Alexandre Arcady et de Diane Kurys, réalisateurs français plus ou moins célèbres. Cela l’énerverais donc qu’on parle des « tribulations germanopratines d’un nouveau fils de », parce que Sacha l’a dit dans une interview « tout le monde est fils de quelqu’un », mais bref revenons à nos pokémons avec Sacha, ce pseudonyme certainement pour retracer sa vie: ça chamaille avec ses camarades, ça chaparde dans les magasins donc ça chagrine sa pauvre mère, ça chahute à la sortie, ça charge son sac d’écolier avec d’autres choses que des livres, ça chasse les gazelles, ça chalala un peu aussi peut être.
Son livre « Mes illusions donnent sur la cour », paru chez fayard pour la rentrée littéraire, parle en tout cas de tout cela : c’est l’histoire de Sacha Winter, 14 ans, qui rentre en troisième dans un lycée huppé parisien, il rencontre Augustin qui devient son ami, son mentor, son amant, son compagnon de débauche. Voilà pour le très gros de l’affaire.
Une vague de nostalgie m’ayant poussée à écouter du Booba en préparant ce portrait, j’imagine Sacha Sperling encore plus jeune qu’il ne l’est aujourd’hui devant cette question « Qu’est ce que tu veux faire plus tard » : Sans hésiter, il s’est retourné et il a dit « Bah j’veux tout niquer ». Des références il en fait aussi dans son livre et un paquet, des comparaisons il a tout entendu, qu’il soit pour Begbeider le nouveau Sagan, pour la presse le Begbeider nouveau qui est arrivé, qu’on le compare à un Bret Easton Ellis français, « un lolito qui pille » ses semblables, bref on lui a tout fait je vous dis.
Sacha a aujourd’hui 19 ans, il a du arrêter sa licence de lettre moderne pour terminer ce premier roman, et il est venu ce soir sobre à l’inverse de ses personnages, parce qu’un Sacha sachant prêcher sans son hash est un bon Sacha. On va parler dans un instant avec lui de sa vie, son œuvre, de nous, de vous, de curling peut-être, et de son chat qui s’appelle chimère mais « ça aussi c’est un mensonge ».
Thibaud Pombet
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Mes illusions donnent sur la cour de Sacha Sperling, sorti chez Fayard, 266 pages, 18,90€
Son livre « Mes illusions donnent sur la cour », paru chez fayard pour la rentrée littéraire, parle en tout cas de tout cela : c’est l’histoire de Sacha Winter, 14 ans, qui rentre en troisième dans un lycée huppé parisien, il rencontre Augustin qui devient son ami, son mentor, son amant, son compagnon de débauche. Voilà pour le très gros de l’affaire.
Une vague de nostalgie m’ayant poussée à écouter du Booba en préparant ce portrait, j’imagine Sacha Sperling encore plus jeune qu’il ne l’est aujourd’hui devant cette question « Qu’est ce que tu veux faire plus tard » : Sans hésiter, il s’est retourné et il a dit « Bah j’veux tout niquer ». Des références il en fait aussi dans son livre et un paquet, des comparaisons il a tout entendu, qu’il soit pour Begbeider le nouveau Sagan, pour la presse le Begbeider nouveau qui est arrivé, qu’on le compare à un Bret Easton Ellis français, « un lolito qui pille » ses semblables, bref on lui a tout fait je vous dis.
Sacha a aujourd’hui 19 ans, il a du arrêter sa licence de lettre moderne pour terminer ce premier roman, et il est venu ce soir sobre à l’inverse de ses personnages, parce qu’un Sacha sachant prêcher sans son hash est un bon Sacha. On va parler dans un instant avec lui de sa vie, son œuvre, de nous, de vous, de curling peut-être, et de son chat qui s’appelle chimère mais « ça aussi c’est un mensonge ».
Thibaud Pombet
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Mes illusions donnent sur la cour de Sacha Sperling, sorti chez Fayard, 266 pages, 18,90€
Gay sex in the 70's - Joseph Lovett

On découvre un monde de sexe, d'orgies, de sexe, de drogue et de sexe sur fond de disco seventies. Depuis juin 1969, et la liberation sexuelle qui a suivit les émeutes de Stonewall, jusqu'a l'arrivée du sida en 1981, c'est douze ans d'insouciance et de libertinage a foison.
Si le documentaire permet aux profanes de comprendre "la déferlante de plaisir" qui va suivre les restrictions homophobes pré1969, on tombe parfois dans le concours d'anecdote hélas réservé, je pense, aux seuls homosexuels libertins qui pourront peut être s'y retrouver. La partie centrale du film semble d'ailleurs parfois remplacer le manque de contenu par une anaphore en "bite" et en "cul".
C'est en tout cas un franc moment de rigolade, une immersion complète et décomplexée dans une communauté apparement métamorphosée par l'arrivée du virus du SIDA. On regrette que pour 19,99€ il n'y ait ni bonus, ni livret, alors même qu'il aurait été plus qu'a propos d'exploiter toutes les images d'archives utilisées.
David Abittan
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Gay sex in the 70's de Joseph Lovett, aux éditions MK2 DVD, 19,99€ , 1h15
Buzz moi - Aurélia Aurita

L'envers du décor nous est dévoilé ; ce n'est pas tellement pire que ce qu'on peut en imaginer, mais on comprend qu'il faut avoir des épaules solides pour affronter la meute;
entre les journalistes qui n'ont pas lu les livres, ceux qui attendent l'exclu ,il est tout de même question de quelques rencontre appréciables.
Si je parlais d'épaules solides nécessaire pour faire face aux médias, c'est qu'Aurelia Aurita semble moins prête à rendre les coups, qu'à nous livrer , nous publics, ses angoisses et ressentiments. Ce que je garde de cette BD finalement, c'est la pertinence du moyen d'expression Bande Dessiné pour ce qui nous est dit. Le personnage qui représente l'auteure sera dessinée parfois toute nue, parfois bébé, parfois volante, chaque fois en adéquation avec ce qu'elle ressent. Quand on ajoute tous les à-côtés, les gribouillis, les flèches, les légendes qui ornent certaines cases, on se dit que, décidément, le roman graphique est un média en soi, et pas celui des romanciers frustrés.
David Abittan
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Buzz-moi d'Aurelia Aurita, aux Impressions Nouvelles, 144 pages, 15€
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